La lettre d'information @fc
de l'Association Amitiés Franco-Chinoises

Nouvel An chinois…

Le prochain Nouvel An chinois tombera le 29 janvier 2025.
Pour célébrer le départ du Dragon et l’arrivée du Serpent, il faut bien deux fêtes :

> le samedi 25 janvier dans les salons de l’Hôtel de Ville de Nancy,

> le dimanche 26 janvier après-midi, à la Ferme du Charmois à Vandoeuvre.
Nous vous donnerons toutes les précisions utiles prochainement, mais retenez dès à présent les dates sur votre agenda.

Expositions…

L’exposition accueille 207 ensembles d’oeuvres provenant de plus d’une trentaine d’institutions muséales chinoises.
Elle raconte 300 ans de rayonnement des arts et des lettres, l’épanouissement d’une population cosmopolite et l’essor d’une administration centralisée.
Parmi les pièces maitresses, présentées pour la première fois au public français, figurent les trois plus importants trésors d’orfèvrerie Tang, de remarquables peintures murales,
des oeuvres issues de découvertes archéologiques récentes ou encore de rares rouleaux de peintures et de calligraphies.

La Chine des Tang, au Musée Guimet à Paris, jusqu’au 3 mars 2025.

Expositions…

À travers une sélection exceptionnelle sortie spécialement de ses réserves après plus de 65 ans,
Mariemont présente une centaine d’oeuvres issues de ses collections asiatiques qui illustrent toute la diversité de l’iconographie du Bouddha.
Plus qu’une exposition, « Bouddha. L’expérience du Sensible » vous propose une rencontre unique avec l’art bouddhique.
Il s’agit ici de poser un regard. De s’arrêter, de s’approcher au plus près et d’observer.
D’entrer en résonnance dans une ambiance visuelle dense, sereine et apaisante. D’interroger les pratiques, la méditation ou encore les gestes du bouddhisme.
Une véritable immersion personnelle et singulière qui allie histoire, découverte, art et sensible.

Bouddha, l’expérience du sensible, au Musée de Mariemont (Belgique), jusqu’au 20 avril 2025.

Cinéma…

Tout ira bien

Couple lesbien depuis plus que 30 ans, Angie et Pat ont vécu ensemble dans un appartement à Hong Kong jusqu'au décès imprévu de Pat.
Comme Pat n'a pas rédigé son testament, Angie n'a aucun droit à l'héritage. Elle doit lutter contre la famille de sa partenaire défunte pour pouvoir rester dans l'appartement.
Film de Ray Yeung / 93 mn / Hong Kong

Avant-première, en présence du réalisateur Ray Yeung, mercredi 18 décembre 2024, à 20 h 00 au Caméo – Nancy-Commanderie. Réservation sur le site internet du Caméo.

Ray Yeung est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts à l’université de Columbia. Il a écrit et réalisé quatre longs métrages et huit courts métrages.
Son premier long métrage, CUT SLEEVE BOYS, a été présenté pour la première fois au Festival international du film de Rotterdam en 2005.
Il a remporté le prix du meilleur film au festival Outfest Fusion de Los Angeles et celui du meilleur acteur au festival du film gay et lesbien de Madrid.
Ray Yeung réalise ensuite le long métrage FRONT COVER, qui est présenté en première mondiale au Festival international du film de Seattle en 2015
et clôture le Festival international du film asiatique-américain de New York en 2016.
Il a remporté le prix du meilleur scénario au festival du film LGBT FilmOut de San Diego, le prix du jury pour le meilleur long métrage au festival du film Outflix à Memphis
et le prix du public au festival du film asiatique-américain de Boston.
Son troisième long, SUK SUK (TWILIGHT’S KISS), est présenté en première mondiale au Festival international du film de Busan en 2019 et en première européenne au Festival du Film de Berlin en 2020, dans la section Panorama.
Le film a ensuite été projeté dans plus de 50 festivals de cinéma à travers le monde. Il a obtenu 2 Hong Kong Film Awards : celui du meilleur acteur et de la meilleure actrice dans un second rôle.
Il a reçu 8 autres prix et nominations de la part d’organisations prestigieuses telles que la Guilde des réalisateurs et scénaristes de Hong Kong, la Société des critiques de cinéma de Hong Kong et les Asian Film Awards.
Ray Yeung est par ailleurs le président depuis 2000 du festival du film gay et lesbien de Hong Kong, le plus ancien festival de cinéma LGBT en Asie.

Cinéma…

CHRONIQUES CHINOISES

Janvier 2020. Une équipe de tournage se réunit dans un hôtel près de Wuhan pour reprendre la production d’un film interrompu dix ans plus tôt.
Mais un événement inattendu vient à nouveau contrarier les préparatifs et l’équipe est confinée avec leurs écrans comme seul contact avec le monde extérieur.
« Cela fait des décennies que Lou Ye nargue la censure, entre tournages clandestins et films interdits.
Le cinéastes d’ « Une jeunesse chinoise » (2006), sur les événements de Tian’anmen,
et de la romance bisexuelle de « Nuits d’ivresse printanière » (2009), était de retour à Cannes, cette année, en séance spéciale,
avec un film sur un film, drôle d’objet gigogne qui brouille les frontières entre fiction et réalité. Le principe : un faux making of racontant la reprise d’un tournage de fiction interrompu dix ans auparavant, faute de financement.
Nous sommes début 2020, à Wuhan, et Xiaorui, le réalisateur, compte, cette fois , boucler son long métrage sur un amour gay avec l’acteur principal et l’équipe recrutée à l’époque. Sauf que l’épidémie de Covid se propage. Du jour au lendemain, tout ce petit monde se retrouve confiné dans un hôtel, sans contacts avec l’extérieur autres que par écrans de téléphone et d’ordinateur interposés.
Derrière le documentaire factice sur l’impossibilité d’achever une oeuvre, c’est une critique sur la manière dont les autorités chinoises ont géré la pandémie que livre le cinéaste. Mêlant images réelles (tirées de vidéos d’Internet) et scènes de fiction, il restitue la violence d’une répression qui s’exerce jusque dans les couloirs feutrés de l’hôtel. Claquemuré dans sa chambre après avoir été frappé par la police, l’auteur Jiang Cheng incarne la sidération du citoyen contraint à l’effroi moelleux d’une incarcération aveugle, sans visibilité sur l’avenir ni sur le mode de propagation de l’épidémie. La détresse s’invite dans ce huis clos lorsque Cheng, en visio avec sa femme enceinte, elle-même confinée à Shanghai, avoue sa peur de mourir sans revoir sa famille. Mais il y a aussi la joie défoulatoire d’une soirée de Nouvel An, chacun déguisé devant son ordinateur, dans sa chambre d’hôtel. Au coeur de cette immobilité, la réalité du péril ne se dévoile qu’à travers le rectangle d’une fenêtre, avec le ballet morbide des corps qu’on extrait par une porte de service, ou une fillette qui court après une ambulance emmenant sa mère… Film déroutant, un peu foutraque, « Chroniques chinoises » fait ressentir, avec acuité, la terreur et l’impuissance de toute une population. »

Hélène Marzolf - Télérama
Un film de LOU Ye – 2024 – 1h45.
Au Caméo-Nancy-Commanderie à partir du 23 octobre 2024

Exposition…

Chine,
une nouvelle génération d’artiste

Cette exposition collective met en valeur la jeune scène contemporaine chinoise autour des oeuvres de vingt-et-un artistes, dont elle brosse le portrait subjectif pour la première fois en France. Ouverture sur le monde, crise environnementale, transformation des modes de vie dans la société chinoise… autant de sujets qui traversent la création contemporaine de cette jeune génération d'artistes, née entre la fin des années 1970 et le début des années 1990, marquées par une forte croissance économique.
Sous l’égide du caractère 目 (mù), signifiant l’oeil, à la fois regard et capacité à organiser la réalité, la riche sélection d’oeuvres effectuée par le commissariat franco-chinois recouvre un large spectre de pratiques — vidéo, peinture, sculpture, installation, photographie ou nouveaux médias — et met l’accent sur des créations de ces dernières années.
Au sein de cette diversité foisonnante, l’exposition dégage quelques thématiques saillantes dans les pratiques de ces artistes. Les questions liées à la participation de la Chine au monde, qu’il s’agisse de réflexions sur la mondialisation ou les défis partagés à l’échelle mondiale, particulièrement la crise environnementale, se font jour dans les oeuvres de nombreux artistes.
Les grandes évolutions de la société chinoise, en particulier les transformations incessantes des modes de vie dans des agglomérations urbaines de plus en plus étendues et le paradigme mouvant de la régulation des différents flux et activités, fournissent également un matériau fertile à cette génération de créateurs et créatrices. Le rapport à une tradition culturelle et esthétique d’une très grande richesse structure par ailleurs les pratiques de certains artistes, qui s’emploient à les mettre en perspective et à les renouveler dans un contexte contemporain.
Enfin, l’exposition fait la part belle au champ des nouveaux médias, particulièrement dynamique dans un pays marqué par une numérisation rapide, massive et intense de l’économie comme des usages sociaux.
Artistes exposés : Aaajiao, Alice Chen, Chen Fei, Chen Wei, Chu Yun, Cui Jie, Hao Liang, Hu Xiaoyuan, Li Ming, Liu Chuang, Lu Pingyuan, Lu Yang, Miao Ying, Nabuqi, Qiu Xiaofei, Shen Xin, Sun Xun, Wan Yang, Yao Qingmei, Yu Ji, Zhang Ding
À l'issue de l'exposition, un important ensemble d’oeuvres, représentatives de cette génération d’artistes, entrera dans la collection du Centre Pompidou.

Au Centre Pompidou Paris, jusqu’au 3 février 2025.

Philatélie…

A l’occasion du 60ème anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine,
les postes françaises et chinoises émettent une série commune consacrée au Mont St Michel et au Mont Taishan.
En vente dans le bureaux de poste à partir du 21 octobre 2024.

Peinture…

JIA Juan Li ,
invitée d'honneur
au Salon d'Automne de Lunéville.

Chaque édition du Salon d’Automne de Lunéville réserve une surprise en présentant un nouvel invité d’honneur de grand renom .
C’est particulièrement le cas cette année avec la présence tout à fait exceptionnelle d’une artiste chinoise JIA Juan Li
qui s’est marquée comme une peintre de premier plan de sa génération dans le milieu chinois et qui accepte d’ honorer le Salon.
Diplômée de l’Institut des Beaux-Arts de Sichuan et de l’Institut central des Beaux-Arts de Pékin, JIA Juan Li expose en Chine, au Japon, à Singapour, aux USA et en Europe . Ses oeuvres figurent dans de nombreux musées. Elle a été aussi invitée par le gouvernement français en résidence d’artistes à l’école d’Art d’Aix-en-Provence. Son univers nourrit les rêves d’Orient en offrant l’intimité d’un monde lointain et intemporel où évoluent femmes et enfants dans des jardins, des palais d’autrefois, dont la représentation savante nous invite à partager la sérénité des lieux. Délicatesse, intimité, raffinement, poésie caractérisent ses toiles et ses dessins . La mémoire ancestrale de la Chine y est ancrée à l’aide de la maîtrise des techniques picturales les plus anciennes alliées à celles acquises en Occident . Ce qui crée une évasion poétique et exotique dans un chromatisme tout en nuances qui éternise une Chine rêvée.

Exposition du 6 au 28 octobre 2024
Centre culturel « le Réservoir », 2 cours de Verdun à Lunéville
Tous les jours de 14h à 18h - Entrée libre

Découvrez la culture chinoise…

Il est encore temps de s’inscrire aux cours de langue chinoise
et aux ateliers de cuisine chinoise. Mais dépêchez-vous !!!

La langue et la cuisine sont deux éléments essentiels de la culture chinoise.
L’une comme l’autre sont radicalement différentes de leurs équivalentes occidentales, même si elles en partagent toutefois certains points communs.

Alors, avec les Amitiés Franco-Chinoises, venez découvrir la culture chinoise !

Les cours de langue et de cuisine chinoises proposés par les Amitiés Franco-Chinoises,
se déroulent à la MJC Lillebonne, 14 rue du Cheval blanc à Nancy. Les professeurs de l’association sont tous d’origine chinoise.

Cours de langue chinoise

Niveau 1 : le mardi de 18 h à 20 h
Niveau 2 : le lundi de 18 h à 20 h
Niveau 3 : le mercredi de 18 h à 20 h
Niveau 4 : le mardi de 14 h à 16 h
Reprise des cours : la semaine du 11 septembre
Tarif : 350 € / 60 h / an.

Ateliers de cuisine chinoise

Un jeudi, tous les quinze jours, de 18 h 30 à 20 h 30.
Reprise des cours : le 14 septembre
Tarif : 175 €, les 15 séances.

NB : Le nombre de places est limité. Merci de vous renseigner sur la disponibilité.

Renseignements et inscriptions : Amitiés Franco-Chinoises 03.83.41.15.40 contact@chinenancy.org
ou le jeudi 5 septembre 2024, de 18 h à 20 h, à la MJC Lillebonne.

Danse

Danse - Alice
Avec une chorégraphie à couper le souffle, des costumes haute couture et une scénographie élégante,
Alice nous entraîne dans un pays des merveilles très particulier, à l’atmosphère étrange et profondément psychologique.
Un labyrinthe de miroirs, des projections artistiques et des dessins à l’encre noire et blanche unissent la poésie et les contes de fées, ainsi que les cultures occidentale et orientale.
Dans cette collaboration entre la compagnie taiwanaise B.DANCE de Po-Cheng Tsai et le Tanz Luzerner Theater de Kathleen McNurney, le chorégraphe adapte ce classique de la littérature pour enfants de Lewis Caroll, où un monde fantastique et merveilleux rencontre l’art du zen.

Théâtre La Rotonde – Thaon les Vosges – le jeudi 28 novembre 2024 à 20 h 30.

Télévision…

Chine, les archives retrouvées…

Cette série documentaire en deux parties raconte l’histoire de la Chine de manière inédite grâce à des archives du British Film Institute.
Transformés en un récit captivant, ces films offrent un nouvel aperçu des changements importants survenus en Chine.

Les premiers films tournés en Chine témoignent d’un quotidien surprenant, de rares images des années 1900, dernière décennie de la dynastie Qing. Après 1911, les films saisissent les grands événements de la République chinoise : les troupes étrangères défilant à Shanghai, l’ascension de Chiang Kai-Shek, la mort du Dr Sun Yat-Sen, la naissance du parti communiste chinois. Puis vient le premier film couleur tourné en Chine. D’autres cinéastes montrent Shanghai à l’ère du jazz, avant l’invasion japonaise… Et enfin l’ascension de Mao dans le quotidien des chinois.

Sur Arte.tv. Disponible jusqu’au 31 mars 2025.

Cinéma…

En Chine, dans les années 1990, trois meurtres sont commis dans la petite ville de Banpo.
Ma Zhe, le chef de la police criminelle, est chargé d'élucider l'affaire. Un sac à main abandonné au bord de la rivière et des témoignages de passants désignent plusieurs suspects. Alors que l’affaire piétine, l’inspecteur Ma est confronté à la noirceur de l’âme humaine et s'enfonce dans le doute...
Only The River Flows est un film brilliant, sensible, qui échappe avec brio à l’excès de longueurs dont peut souffrir un certain cinéma chinois.
C’est une ouvre passionnante, qui joue avec la mélancolie, le rire et le sarcasme. Du grand cinéma.

Un film de Wei Shujun – Chine – 2024 – 1 h 42

Au Caméo-Nancy, à partir du 10 juillet 2024.

Cinéma…

Dans les années 80, le seul endroit de Hong Kong où la loi britannique ne s’appliquait pas était la redoutable Citadelle de Kowloon,
une enclave livrée aux gangs et trafics en tous genres. Fuyant le puissant boss des Triades Mr. Big, le migrant clandestin Chan Lok-kwun se réfugie à Kowloon où il est pris sous la protection de Cyclone, chef de la Citadelle.
Avec les autres proscrits de son clan, ils devront faire face à l’invasion du gang de Mr. Big
et protéger le refuge qu’est devenue pour eux la cité fortifiée.
Doté d’une énergie folle et d’une générosité sans pareille,
le film est un uppercut qui viendra à bout même des cuirs les plus épais.
Un film de Soi Cheang – Hong Kong -2024 – 2 h 05

Au Caméo-Nancy, à partir du 14 août 2024

A voir cet été…

L'exposition "Au coeur de la couleur" retrace la longue histoire de la porcelaine et des couleurs de grand feu en Chine entre les 8ème et 18ème siècles. Provenant de l'extraordinaire collection Zhuyuetang de Richard Kan (Hong-Kong) et de celle du musée Guimet, 300 chefs-d'oeuvre illustrent le goût chinois pour la simplicité formelle et la pureté des coloris, issus de siècles de perfectionnement.
La quête incessante de l'épure, jusqu'à trouver la forme et la couleur parfaites, a ainsi donné naissance
à des pièces uniques d'une grande finesse esthétique, présentées dans l'exposition.
Une éblouissante émotion esthétique.

Musée Guimet – Paris, jusqu’au 16 septembre

A voir cet été…

Pour ouvrir l'année de la Chine à Guimet, des installations monumentales et spectaculaires de Jiang Qiong
investissent les espaces du musée pour une réinterprétation contemporaine et imaginative de symboles culturels et mythologiques chinois.

Musée Guimat – Paris jusqu’au 16 février 2025

A voir cet été…

Une exploration des Routes de la Soie, avant l’essor du commerce mondialisé occidental,
de leur développement depuis le IIe siècle. avant notre ère dans l’empire chinois des Han jusqu’à l’empire mongol des Yuan au XIIIe siècle.
Découverte des vestiges matériels, artistiques et historiques témoignant de la diversité des échanges commerciaux, culturels et spirituels des peuples et de ces territoires.

Hôtel départemental des Expositions du Var – Draguignan, jusqu’au 29 septembre

A voir cet été…

Une première pour le Festival Off d’Avignon : un pays d’honneur sera mis en avant. Cette année, c’est Taïwan qui a été choisi ! Cette décision fait suite à 18 années de participation de Taïwan au Festival Pour l’occasion, plusieurs événements exceptionnels seront présentés. Vous retrouverez également au programme différentes initiatives mises en place par le Centre culturel de Taïwan à Paris : le projet Inside Out dans le Village du Off, un Panorama du Cinéma taïwanais, une exposition d’Art visuel de Taïwan à l'Église des Cordeliers et l’exposition littéraire « Taïwan, mode d’emploi ».

Avignon, du 02 au 21 juillet

A voir cet été…

L'installation vidéo Passion de Wang Jun-Jieh explore le désir, la passion,
la mort et la nature de l'art à travers un récit non linéaire de l'interaction entre l'astronaute Hal et trois marins.
L'installation audiovisuelle Françoise de Chang Chun-Yi nous laisse apercevoir une multitude de prières et de voeux, évoquant des pensées éthérées et des désirs. L’oeuvre reflète une anxiété face à l’avenir et un désir ardent de connexion avec autrui.
L’artiste invite le spectateur à s’immerger dans ce réseau invisible d’idées, à explorer la connexion et la résonance entre soi et les autres.

Fondation Manuel Rivera-Ortiz - Arles,
jusqu’au 29 septembre

A voir à l’automne…

Danse - Alice
Avec une chorégraphie à couper le souffle, des costumes haute couture et une scénographie élégante,
Alice nous entraîne dans un pays des merveilles très particulier, à l’atmosphère étrange et profondément psychologique.
Un labyrinthe de miroirs, des projections artistiques et des dessins à l’encre noire et blanche unissent la poésie et les contes de fées, ainsi que les cultures occidentale et orientale.
Dans cette collaboration entre la compagnie taiwanaise B.DANCE de Po-Cheng Tsai et le Tanz Luzerner Theater de Kathleen McNurney, le chorégraphe adapte ce classique de la littérature pour enfants de Lewis Caroll, où un monde fantastique et merveilleux rencontre l’art du zen.

Théâtre La Rotonde – Thaon les Vosges – le jeudi 28 novembre 2024 à 20 h 30.

Voyage à Taïwan…

Nous étions 11 à voyager, début mai, sur l’ile de Taiwan, avec les Amitiés franco-Chinoises.
Un voyage riche en découvertes et en rencontres.
Et les retrouvailles avec de « vieux » amis taiwanais, qui étaient étudiants à Nancy, … dans les années 1980.

Fête des bateaux-dragons

Les Amitiés Franco-Chinoises et
le Cercle Chinois d’activités artistiques et culturelles
vous invitent à la fête des bateaux-dragons,
le dimanche 9 juin 2024, de 10 h à 17 h à la base nautique de Nancy.

Au programme :

> Balade nautique en bateau-dragon (Il est nécessaire de savoir nager. Une participation de 5 € sera demandée à chaque participant).

> Pique-nique franco-chinois partagé (Chacun apporte un plat de sa confection à partager avec les autres personnes présentes).

> Jeux français et chinois, pour enfants et adultes…

Et surtout, rencontres, convivialité, échanges et amitié…

Pour permettre l’organisation de cette sortie (nombre de bateaux à réserver, repas, …),
merci de nous confirmer au plus tôt votre présence. A bientôt…

La Fête…

La Fête des bateaux-dragons ou Fête du Double Cinq marque l'entrée dans les chaleurs de l'été et commémore la mort de Qu Yuan (屈原).
Elle a lieu le cinquième jour du cinquième mois lunaire, soit fin mai ou début juin dans le calendrier grégorien (le 10 juin en 2024).
Cette fête a été inscrite en 2009 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
La légende qui relate l'origine de cette coutume la fait remonter bien avant l'empire, à l'époque des Royaumes combattants.
Un ministre du roi de Chu, Qu Yuan (~-340~-290), poète à ses heures, se serait jeté dans la rivière Miluo de dépit de voir ses conseils négligés et son dévouement au pays mis en doute. Il se serait donc noyé, mais pour pouvoir au moins repêcher son cadavre intact, les riverains qui le tenaient en grande estime auraient jeté dans l'eau du riz emballé dans des feuilles de bambou pour tenir en respect les poissons.
On mange encore de nos jours ces feuilles de bambou farcies, appelées zongzi, pour célébrer la fête.
La tradition veut que ce jour-là, lorsque le soleil arrive au zénith, l'énergie yang (celle du couple yin-yang qui est associée à la chaleur et à la lumière) atteigne son apogée. C'est, dit-on, le seul moment de l'année où on peut aisément faire tenir un oeuf debout sur sa pointe, jeu auquel se sont exercées avec plus ou moins de bonheur des générations d'enfants chinois. L'eau tirée du puits à ce moment précis serait également dotée de vertus magiques.

… des bateaux-dragons.

Cette fête est surtout connue pour ses courses de bateaux-dragons.
L’équipage de ces bateaux, en forme de dragon, comprend les 20 pagayeurs, le batteur et le barreur.
Les pagayeurs sont assis deux par deux, côte à côte, sur chacune des 10 rangées de sièges, dans le sens du mouvement du bateau.
À l'avant du bateau, là où les places sont plutôt étroites, on place les petits et légers gabarits. Ceci permet du même coup, de garder la proue du bateau relevée et réduire la résistance. Ces pagayeurs doivent avoir une très bonne synchronisation car ce sont eux qui donnent le rythme à tout le reste du bateau. Une bonne technique et une bonne endurance sont aussi nécessaires.
Les places du milieu du bateau sont réservées aux plus grands et plus forts pagayeurs.
C’est là qu’ils seront le plus à leur aise. Cela permet aussi de garder le bateau équilibré.
Les places à l’arrière du bateau sont occupées par différents types de pagayeurs. Souvent, les moins bons pagayeurs sont aussi placés à l’arrière, mais du fait de la vitesse et de la turbulence de l’eau à l’arrière, leur contribution peut parfois être peu perceptible. Idéalement,
de bons techniciens sachant garder le rythme en tout temps sont nécessaires à cet endroit.
Placé à l'avant du bateau, le batteur utilise le tambour afin de battre la cadence. Lors des courses, habituellement les équipes n'utilisent pas le tambour et utilise plutôt leur voix afin d'éviter un mélange avec les autres équipes. Habituellement, le batteur va répéter les commandes du barreur afin de s'assurer que les pagayeurs à l'avant ont bien compris les commandes. Plus le batteur est petit et léger, moins de poids sera ajouté au bateau.
Placé à l'arrière du bateau, le barreur est responsable du maintien de la ligne de course.

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Chers amis, 

Hier, dimanche 9 juin, les Amitiés Franco-Chinoises et le Cercle Chinois de Vandoeuvre
ont célébré la Fête des Bateaux-Dragons à la base nautique de Nancy-Tomblaine.
Une belle journée ensoleillée et conviviale.
Amicalement et à bientôt,
Denise
Amitiés Franco-Chinoises

Lien vers les photos :

https://photos.app.goo.gl/J69srcfTSb9LUXLNA

Lien vers la vidéo youtube :

https://youtu.be/HO1eQLkWy0Q?si=sHZjcz82g8UjXNr3

Aux quatre coins du globe, les communautés asiatiques célèbrent ce 10 février 2024 le nouvel an chinois et l’avènement de l’année du Dragon de bois. Depuis plusieurs semaines déjà, les rues et bâtiments ont été habillés de rouge, symbole de bonheur et de prospérité. Des lanternes sont suspendues un peu partout et des duilian, bandes de tissu ou de papier calligraphiées exprimant des souhaits, sont accrochées aux portes d’entrée. Le soir du réveillon, chacun se retrouve en famille pour le repas le plus important de l’année, le « dîner des retrouvailles ». La composition du menu ne laisse rien au hasard, les aliments favorisant la bonne fortune sont à l’honneur… Les festivités dureront quinze jours, ponctuées de feux d’artifice, de célébrations publiques, de visites à la famille, d’échanges de cadeaux, de dons d’argent glissé dans des enveloppes rouges, couleur porte-bonheur.

Selon l’astrologie chinoise, nous entrons donc dans l’année du Dragon, et plus précisément du Dragon de bois. Emblème des empereurs chinois, le dragon est associé à la puissance et à la chance. Courageux, optimiste, déterminé, le natif du Dragon se montre particulièrement ambitieux. S’il a tendance à foncer tête baissée, l’élément bois calme ses ardeurs, en apaisant son caractère dominateur. Il lui insuffle une créativité et une ouverture d’esprit qui facilitent ses rapports aux autres. Plus sociable et bienveillant que les autres Dragons, le Dragon de bois fait preuve d’une grande force intérieure et brille par sa vivacité d’esprit. Dans son sillage, les autres animaux du zodiaque, prenant confiance en eux, bénéficieront de son charisme et se lanceront des défis ambitieux pour faire de 2024 une année exubérante, nourrie de grands projets, de curiosité et d’audace.

Nouvel An Chinois à Nancy …

La communauté chinoise et les amis de la Chine célébreront le Nouvel An chinois,
le samedi 10 février 2024, dans les salons de l’hôtel de Ville de Nancy, de 10 h 30 à 17 h :
• Animations tout au long de la journée proposées par les associations,
clubs et organismes locaux en relation avec la culture asiatique :
calligraphie, peinture, artisanat, médecine traditionnelle, arts martiaux, …
• Danse des lions et des dragons (12 h et 15 h).
Venez nombreux !

Le Nouvel An Chinois à Nancy est organisé par l’Association des Chinois en Lorraine, l’Union des Chercheurs et Etudiants Chinois à Nancy, les Amitiés Franco-Chinoises, l’Espace Chine – Centre culturel, Wang Li Institute, avec le soutien de la Ville de Nancy

Photos David Gouvenel

Cinéma…

Parmi la très riche programmation de ce festival incontournable,
nous avons relevé plusieurs films et documentaires chinois ou hongkongais
ainsi qu’un « regard sur le cinéma taiwanais » comportant 15 films datant de 1962 à 2022,
dont de nombreux inédits.

Toute la programmation et les horaires sur www.cinemas-asie.com

Exposition…

En partenariat avec l’Institut National de l’Histoire de l’Art (INHA),
ce projet inédit et ambitieux propose de découvrir deux siècles d’engouement pour les arts asiatiques en France,
des collections royales de Louis XV ou de Marie-Antoinette aux collectes à visée commerciale
puis scientifique menées en Asie des années 1850 à 1930, sans oublier la vogue du Japonisme que partagent artistes, collectionneurs ou simples amateurs du «bibelotage» au 19e siècle. Cette exposition est reconnue d'intérêt national par le ministère de la Culture.

Riche de plus de 300 oeuvres, d’une grande diversité technique (laques, porcelaines, ivoires, bronzes, paravents,
estampes et livres illustrés, peintures sur soie, masques de théâtre), historique et géographique (Chine, Japon, Corée, Cambodge),
l’exposition s’appuie sur les prêts prestigieux de nombreuses institutions nationales : musée Guimet, musée du Louvre,
Château de Versailles, musée des Arts décoratifs, musée du Quai Branly...

Au musée des Beaux-Arts de Dijon,
jusqu’au 5 février 2024

Philatélie…

A l’occasion du Nouvel an chinois, la Poste édite deux nouveaux blocs de 5 timbres gommés consacrés à l’Année du Dragon.
Ils ont été imaginés par le peintre et illustrateur Chen Jiang Hong et mis en page par Bruno Ghiringhelli.

Cinéma…

Jeunesse

Jeunesse (titre original : 青春, Qīngchūn), sous-titré Le Printemps, se concentre sur un groupe de
jeunes travailleurs du textile à Zhili, une ville du district de Wuxing à Huzhou, située à 150 kilomètres de Shanghaï.

Chaque année, des jeunes quittent leurs villages ruraux pour émigrer vers la ville manufacturière.
Les travailleurs ont une vingtaine d'années, certains une trentaine. Ils dorment à l'étage, dans
des dortoirs, car ils viennent de loin, parfois de plus de 2 000 kilomètres. Leurs dialectes sont ceux de
différentes régions. Ils travaillent sans relâche dans l'espoir d'avoir un jour des enfants, d'acheter une
maison ou de créer leur propre entreprise. Les amitiés et les amours se nouent et se dénouent au fil des saisons.
La dispersion géographique, l'instabilité financière et les pressions économiques et familiales ravagent leur innocence
et leur jeunesse.
Wang Bing va passer un an avec eux à Zhili : au travail, à la maison, sur Internet,
chaque jour de leurs relations professionnelles, amoureuses et amicales.

Film de Wang Bing, Chine, 212 mn.
Actuellement au Caméo – Nancy-Commanderie

Bande-annonce : cliquer ici

Expositions

Ombres chinoises,
Sous l’œil des diplomates

L’exposition confronte les prises de vues de monuments célèbres, de paysages ruraux et de
portraits saisissants des années 1930 d’Hélène Hoppenot (1894 – 1990) à une analyse
photographique documentaire d’André Travert (1921-1993) dont le travail dévoile une société en
pleine mutation entre 1947 et 1971.
Plus de 200 tirages et documents d’archives inédits issus des Archives diplomatiques du ministère de
l’Europe et des Affaires étrangères dévoilent ainsi deux visions sensiblement différentes d’une grande
nation, à un moment charnière de son histoire.

« Ombres chinoises. Sous l’œil des diplomates »,
présentée au Château de Tours jusqu’au 26 mai 2024.

Expositions

Wang Keping Duos

Né en 1949 près de Pékin, Wang Keping est l’un des plus grands artistes chinois vivants.
À Chambord, l’artiste expose actuellement une vingtaine de sculptures, majoritairement de grand
format, qui sont autant de variations sur le motif du couple, très présent dans son œuvre. Inspiré par la
dualité du grand escalier au centre du monument, Wang Keping donne à voir sa propre vision du duo,
de la gémellité, de l’être double. Il a choisi deux troncs de chêne abattus dans la forêt du domaine
qu’il a sculptés en direct, devant le public, dans les jardins à la française du château pendant sa résidence.